Aux armes citoyens...
Difficile de continuer un blog...je voulais commencer à egréner mes souvenirs d'enfance...mais l'urgence est ailleurs.
La société française (mondiale?) est bien malade et l'année 2008 s'annonce sous les meilleures auspices pour tous ceux qui ne veulent pas que cela change. Il suffit de relire les voeux de Sarko 1er, roi des friqués (chantons tous ensemble : "mon beau sarkoooo, roi des friquééééés, que j'aime ta ruptuuureee") pour être convaincu que le pire reste à venir.
La droite décomplexée a inventé la machine à remonter le temps avec comme copilote la reine du Médef en personne, une machine qui veut renvoyer le peuple au XIXème siècle, âge d'or pour les puissants. Elle veut revenir à l'esclavage en cassant le code du travail et en s'attaquant à tous les acquis sociaux gagnés parfois au prix de la vie de ceux qui combattaient pour la justice sociale (enfin un jour de repos dans la semaine! victoire !).
Elle veut supprimer les 35 heures et la durée légale du travail pour laisser la liberté aux patrons de décider de la durée qui les arrangent:" A partir de maintenant ce sera 50 heures Jambier !!! Jambier ! 50 heures !!!"
Le pouvoir martèle sans cesse que le bonheur est dans le "travailler plus pour dépenser plus pour vouloir toujours plus" (alors que beaucoup voudraient déjà simplement avoir un job) ; "Arbeit macht frei" (le travail rend libre) disait un slogan de triste mémoire il n'y a pas si longtemps. Le travail oui, l'asservissement et le chantage au travail non.
Cette société du chacun pour soi, où il est de bon ton de confondre assistanat et solidarité, n'est pas viable.
Ce "projet de civilisation", dernière trouvaille de not'président (ou de ses conseillers ?), a des relents nauséabonds.
Et si la "renaissance" consiste, entre autres, à pouvoir aller hanter les zones commerciales le dimanche après midi en troupeaux asservis au veau d'or, vive l'obscurantisme !!!
Soyons vigilants, dépêchons nous de revoir nos fondamentaux et de réviser nos classiques; nous ne sommes pas à l'abri, comme au lycée, d'une "interro surprise"... mais si nous n'avons pas retenu les leçons du passé nous aurons un zéro pointé.
N'oublions jamais les coups de gueule d'Emile Zola, de Léo Ferré, de Maurice clavel ("messieurs les censeurs bonsoir!"), de Daniel Balavoine, de bien d'autres et de la question de Jacques Brel: "pourquoi ont ils tué Jaures ?"
Dormez en paix avec vous même bonnes gens ...en gardant un oeil grand ouvert et l'esprit en éveil